Le 29 octobre 2018, un Boeing 737 max 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui faisait la liaison entre Jakarta et l’île de Bangka s’abimait en mer quelques minutes après le décollage, tuant les 189 personnes à son bord.
Le commandant de bord avait demandé l’autorisation de retourner vers l’aéroport de départ confronté à des problèmes de contrôle de l’avion qui avait entrepris une série de piqués que les pilotes n’arrivaient pas à endiguer.
Les premiers éléments de l’enquête démontrent que les automatismes de l’avion ont commandé des manœuvres visant à empêcher le décrochage en phase critique de sustentation, mais qu’en réalité, les commandes automatiques, loin de sauver l’avion, l’ont précipité dans la mer.
Les membres du GEIE MARTIN-CHICO GROUP et leur associé américain Edward MONTOYA se sont rendus en Indonésie pour informer les familles des victimes de leurs droits ainsi que des possibilités d’actions judiciaires à entreprendre contre les responsables, parmi lesquels figure en premier lieu le constructeur Boeing.
Notre groupe travaille en collaboration avec des pilotes, experts en sécurité aérienne, afin de déterminer les causes exactes de l’accident, au-delà des éléments communiqués dans l’enquête officielle. Selon les termes de l’annexe 13 de la Convention de Chicago, le constructeur et la compagnie aérienne participent à l’enquête, mais pas les familles des victimes.